Chirurgiens-dentistes
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient de publier un portrait inédit de la profession, livrant des chiffres sur la démographie, l’âge ou encore la formation des praticiens.
Selon cette étude portant sur plusieurs professions de santé, au 1
La baisse des effectifs devrait toutefois continuer (environ 1,6 % par an entre 2006 et 2030), et affecter autant les libéraux que les salariés. En 2030, près de 9 praticiens sur 10 exerceront en libéral. De plus en plus de professionnels pratiquent au sein d’un « cabinet de groupe monodisciplinaire », notamment dans les jeunes générations, l’exercice en groupe permettant notamment la mise en commun de moyens, la possibilité d’acquérir et de rentabiliser des équipements coûteux, et davantage de souplesse en matière de conditions de travail et de disponibilité.
Le numerus clausus, fixé à 1 199 pour l’année universitaire 2015-2016, est en augmentation depuis le début des années 2000, avec des hausses de 86 % entre 2000-2001 et de 50 % en 2015-2016, pour anticiper les départs en retraite des promotions des années 1970 à fort numerus clausus. Quant à la formation continue, les chirurgiens-dentistes ont été 11 784 à se former entre 2013 et 2015, soit 32 % de la population éligible à la formation continue.
Source :
Portrait des professionnels de santé, édition 2016, panorama de la DREES