Frais de trajet domicile-travail : quels plafonds d’exonération ?
Les employeurs peuvent (ou doivent) prendre en charge tout ou partie des frais de trajet domicile-travail de leurs salariés au moyen de :
– la prime de transport, facultative, qui concerne les frais de carburant et les frais d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène ;
– le forfait mobilités durables, facultatif lui aussi, qui prend en compte les frais liés aux trajets effectués au moyen de transports dits « propres » (vélo, covoiturage, trottinette électrique…) ;
– la participation, obligatoire cette fois, à hauteur de 50 %, aux frais d’abonnement aux transports publics de personnes (bus, train, métro…) et aux services publics de location de vélos.
Cette prise en charge par l’employeur est exonérée de cotisations sociales, de CSG-CRDS et d’impôt sur le revenu dès lors qu’elle ne dépasse pas les plafonds suivants en 2025 :
Plafonds annuels des frais de trajet pris en charge par l’employeur et exonérés ( par salarié) en 2025 | |
Dispositif | Plafonds annuels |
Prime de transport | 600 € |
Forfait mobilités durables | 600 € |
Prime de transport |
600 € |
Participation aux frais d’abonnement aux transports publics | 50 % du coût de l’abonnement |
Participation aux frais d’abonnement aux transports publics |
900 € |
Des assouplissements non reconduits
Certains assouplissements aux règles d’exonération de la prise en charge des frais de trajet domicile-travail des salariés avaient été instaurés pour l’année 2024 :
– exonération de la participation aux frais d’abonnement de transports publics à hauteur de 75 % du prix de l’abonnement ;
– possibilité de cumuler la prime de transport avec la prise en charge obligatoire des frais d’abonnement aux transports publics ;
– prime de transport bénéficiant à l’ensemble des salariés et non plus seulement aux salariés contraints d’utiliser leur véhicule personnel pour se rendre au travail (en raison de l’absence de transports publics ou d’horaires de travail particuliers). Faute de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale adoptée en début d’année 2025, ces assouplissements n’ont pas été reconduits cette année. À suivre, donc.